Cette forte demande, combinée à l'offre limitée de propriétés existantes et nouvelles, a fait augmenter les prix.
Selon les actes publiés au Registre foncier du Québec et compilés par JLR, une société d'Equifax, au cours des douze derniers mois, la RMR de Montréal a connu une augmentation des prix des maisons unifamiliales de 21 % comparativement à une augmentation de 26 % dans la région du Grand Toronto.
Cette grimpée soudaine des prix a rendu l’accès à la propriété épineux pour une portion considérable des nouveaux acheteurs, d'autant plus que l'inventaire des propriétés à vendre était extrêmement bas en début d'année 2022, à la fois dans la RMR de Montréal et dans la région du Grand Toronto.
En mars 2022, la Banque du Canada a commencé à rehausser son taux directeur, jusqu’à un niveau de 2,5 % en juillet, dans le cadre de ses efforts visant à ramener l'inflation à son taux objectif de 2 %.
Ceci a marqué un tournant dans le marché immobilier. Au cours des derniers mois sur le marché immobilier résidentiel, plusieurs facteurs ont entraîné une diminution de la demande, exerçant une pression à la baisse sur les prix :
Au rythme de vente actuel, en juin, les inscriptions actuelles dans la RMR de Montréal sont en hausse de 3 %, tandis que dans la région du Grand Toronto, elles sont en hausse de 42,5 %.
Sur les deux marchés, les conditions sont plus équilibrées, ce qui confère aux acheteurs un plus grand pouvoir de négociation. Cependant, la région du Grand Toronto a considérablement augmenté le nombre d'inscriptions en vigueur, passant de -44 % en janvier de cette année à +42,5 % en juin.
Dans la région montréalaise, le prix des maisons unifamiliales en juin 2022 par rapport à juin de l'année précédente a connu une augmentation de 21 % selon les actes publiés au Registre foncier du Québec et compilés par JLR, une société d'Equifax.
Durant la même période, la région du Grand Toronto a connu une augmentation de +5,3 % pour le mois de juin 2022, mais les prix ont toujours tendance à baisser d'un mois à l'autre.
Le taux directeur et l'ambiguïté qui l'entoure représentent le plus grand risque pour le marché dans le futur.
Dans le scénario où les taux d'intérêt continuent d'augmenter, le ralentissement économique entraînerait une augmentation du taux de chômage, ce qui accentuerait la pression sur le budget des ménages.
Cependant, la forte immigration empêchera à la fois la demande et les prix de s'effondrer sur le marché immobilier. En fait, le Québec et l'Ontario ont accueilli respectivement 12,4 % et 48,9 % de tous les nouveaux immigrants l'an dernier, des pourcentages plus élevés que ceux enregistrés avant la pandémie.
En outre, de nombreux jeunes adultes continuent d'aspirer à devenir propriétaires, et ils pourraient modifier leurs préférences pour favoriser la réalisation de leur rêve de propriété, en s’adaptant au contexte actuel de hausse des taux d’intérêt. Par exemple. ces jeunes adultes pourraient envisager :
Consultez notre outil Radar immobilier qui vous donne accès à toutes les informations nécessaires pour faire un choix éclairé !
Notre guide gratuit pour aider les courtiers immobiliers vous aidera à :
accélérer le processus lié à une transaction immobilière;
mieux gérer votre temps;
trouver des prospects et fidéliser vos clients;
accéder plus rapidement à l’information immobilière.