Portrait des préavis de vente pour défaut de paiement de l’impôt foncier au Québec en 2024
Voici le portrait du nombre de préavis de vente pour défaut de paiement de l’impôt foncier émis au Québec en 2024
Marché de luxe pour le résidentiel au Québec en 2024
Chalets avec vue panoramique sur le fleuve, penthouses modernes au centre-ville, l’immobilier de luxe, bien qu’en croissance, a toujours été un marché d'exception au Québec. C’est donc à partir des actes colligés par JLR et publiés au registre foncier du Québec que nous allons explorer ce segment du marché résidentiel.
De janvier à novembre 2024, 91 268 ventes immobilières résidentielles (unifamiliales, condominiums et chalets) ont été enregistrées au registre foncier du Québec. Parmi celles-ci, 3 637 ont été conclues pour un montant de 1 million de dollars et plus, représentant près de 4 % du total. Les unifamiliales dominent ce segment avec 2 854 transactions, suivies des condominiums avec 689 et finalement les chalets avec 94.
Répartition géographique des transactions
Le tableau suivant présente le nombre de ventes résidentielles par région administrative. Il est intéressant de constater que 84.7% des propriétés se sont vendues à moins de 2 millions de dollars. C'est dans la région de Montréal que se concentre la grande majorité des transactions, tous segments de prix confondus. Par la suite, nous retrouvons la Montérégie et les Laurentides, 2 régions qui se retrouvent tout près de Montréal. Fait notable, pour les propriétés vendues entre 2 et 5 millions de dollars, l’Estrie se démarque avec un nombre d'acquisition supérieur à celui des Laurentides. Enfin, les transactions au-delà de 5 millions de dollars sont rares, totalisant 35 propriétés et représentant près de 1 % des transactions de luxe.
Tableau 1: nombre de transactions résidentielles par région administrative en 2024
* Les régions de l’Abitibi-Témiscamingue, le Bas-Saint-Laurent, La Côte-Nord, le Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, la Gaspésie-Îles -de-la-Madeleine, Le Nord-du-Québec et le Saguenay-Lac-Saint-Jean ont toutes enregistré moins de 30 transactions de 1 million et plus, elles ont donc été retirées.
Source: jlr.ca
Le condo le plus cher de l'histoire au Québec
Plusieurs transactions de notre palmarès ont été médiatisées, notamment la vente d’un penthouse des résidences du Ritz-Carlton à Montréal (Ville-Marie). Cette transaction, d’un montant de 18 750 000 $, est la plus élevée de l’histoire pour un condominium au Québec (l’unité est évaluée à 15 536 700 $ par la ville). L’autre condominium du palmarès, situé dans les résidences du Four Seasons Montréal, occupe la 5e position avec un prix de vente de 11 626 890 $ (évaluation municipale : 14 125 300 $).
La 2e place est occupée par une résidence unifamiliale de Westmount, vendue pour 16 750 000 $ (évaluation : 10 997 400 $). En 3e position, on retrouve une propriété de l’arrondissement d’Outremont, vendue pour 12 000 000 $.
Magog est une destination de choix pour les acheteurs de résidences de luxe, en particulier celles situées près du lac Memphrémagog. Une propriété de cette ville occupe la 6e place du palmarès avec un prix de vente de 11 555 000 $. Une autre propriété de Magog, située dans le Club Hermitage, a été vendue pour 9 250 000 $.
Le seul chalet du palmarès est situé à Ivry-sur-le-Lac, aux abords du lac Manitou. Il a été vendu avec plusieurs terrains pour un montant total de 11 896 000 $.
Tableau 2: Les 10 transactions les plus élevées de 2024
Source: jlr.ca
En conclusion, le marché immobilier de luxe demeure un marché de niche au Québec principalement concentré dans la région de Montréal. L’analyse des données révèle une prédominance des unifamiliales dans ce segment. Les propriétés dépassant les 5 millions de dollars restent toujours exceptionnelles dans le marché immobilier québécois.
Note méthodologique
Les données utilisées ont été colligées par JLR, une société d'Equifax, à partir des transactions publiées au registre foncier du Québec (incluant les ventes avec et sans courtier) du 1er janvier au 30 novembre 2024.
Certaines transactions ont été éliminées, soit celle inférieure à 1 000 000$, les ventes liées, les ventes de reprise hypothécaires, les ventes indivises et les ventes multiples.
Seules les ventes avec ces catégories de bâtiments ont été analysées: unifamiliale, chalet et condominium.
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